Où l’on explique différentes choses : à quoi sert ce site web, pourquoi faire, qui suis-je, où vais-je et dans quel etc-etc-etc.

Pourquoi letarot.click ? Eh bien d’abord, parce que letarot.com était déjà pris. Et parce que letarot.biz coutait trop cher. Mais bon : trêve de rigolade, l’extension .click me paraissait aussi la plus adaptée à ce que devait contenir cette page web au départ, c’est-à-dire des tirages de cartes automatisés à faire en quelques clics depuis un smartphone ou un ordinateur.

C’est en entendant plusieurs amies donner leur avis sur les sites de tirages en ligne existants que j’ai eu envie d’en créer un pour elles, à ma façon. La façon de quelqu’un qui a pratiqué les tirages en ligne autant que ceux de la vraie vie, et qui n’éprouve pas une once de snobisme envers ces modes de divination souvent malaimés, parfois toisés.

Je suis quasiment certaine qu’un tirage du tarot en ligne n’a aucune chance d’être aussi précis et efficace qu’un tirage physique, avec des cartes que l’on bat de ses mains, que l’on étale devant soi, et que l’on s’attache à lire avec méthode et concentration.

Mais je suis tout aussi certaine que les tirages web ne servent pas à rien. J’en vois l’utilité dans toutes les situations où il n’est pas possible de faire un tirage pour de vrai, soit parce qu’on en n’a pas le temps, soit parce que le lieu ou l’environnement ne s’y prêtent pas. J’en sais aussi l’avantage pour celles et ceux qui ne savent pas tirer les cartes, et qui n’ont pas le temps, l’envie ni le courage d’apprendre à le faire.

Et puis créer des tirages, c’est aussi un hobby distrayant : imaginer les cartes, construire le jeu, passer des nuits entières à en baver pour rédiger trois fois soixante dix-huit interprétations pour un tarot complet sur un tirage 3 cartes… sans compter le temps nécessaire à tout mettre en ligne. Autant d’efforts réduits à néants au premier SMS de la copine maladroite qui teste le jeu et s’empresse de vous écrire que ça ne marche pas du tout, qu’elle a posé trente-sept fois la même question à votre tirage oui-non et qu’au bout de la deuxième fois, l’oracle s’était déjà contredit honteusement.

Qu’à cela ne tienne, car pour une copine sceptique, combien d’autres ravies et conquises, sans compter la joie des internautes anonymes de passage sur letarot.click.

Quant à tout le reste, livres gratuits et tutti quanti, c’est très simple : à force d’accumuler des pdf téléchargés depuis le catalogue numérisé de la BNF, je n’arrivais plus à les stocker et je finissais par tous les supprimer de guerre lasse, en me disant que je pourrai toujours les retélécharger plus tard. Qui plus est, les listes interminables de favoris mal rangés dans mon navigateur ne toléraient aucun ajout supplémentaire.
Et puis quand j’ai commencé à fabriquer des sites web, je me suis dit « pourquoi pas réunir et classer tous ces liens vers des pdf sur une page à part, une page privée, que je pourrais consulter de partout et qui me conduirait tout droit vers les fichiers souhaités. Zéro stockage, zéro mégaoctet occupé par ces innombrables fichiers sur mes disques, mes clés USB, mon cloud et mes dossiers. Mais pourtant tous les livres numérisés accessibles là, sous mes yeux, en un clic ou deux. »

Trouvant la chose utile et pratique, j’ai eu l’idée de la partager avec vous, les tarot.clickeurs.

Je ne peux ni ne veux rien promettre – la Vie elle-même ne tient presque jamais ses promesses – mais dans le futur, j’ai prévu d’ajouter au site un agenda des évènements tarot à venir, un annuaire de tarologues fabuleux, une newsletter pour les VIP et quelques autres choses intéressantes.

Quant à ce blog, je ne sais pas du tout à quoi il sert. Le fait est qu’il est bel et bien là. Quelqu’un le lira peut-être.