La fois où le tarot m’a fait un peu peur
Le tarot est magique, ça, on sait. On sait que le tarot lit l’avenir, on sait que la divination, « ça marche », et qu’il n’est même pas nécessaire d’être voyant.e ou medium pour déchiffrer ses messages. Il y a des fois où le tarot m’émerveille. Et parfois aussi, le tarot me fait peur…. Je vais donc vous raconter l’une de ces fameuses fois.
Comme vous le savez peut-être, j’ai suivi il y a deux ans la formation au tarot dispensée par Aline, la talentueuse créatrice de Vivre Intuitif. A l’issue de cette formation, j’ai débuté une petite activité tarologique en créant une micro-entreprise et en commençant à faire quelques tirages rémunérés dans mon quartier.
Avant de lancer cette activité, j’ai consacré quelques journées à faire des tirages à des connaissances pour, disons, prendre la température. Par une belle journée de printemps, vers la fin du mois de mai, j’ai donc atterri chez une voisine pour lui tirer les cartes.
La consultation se passait très bien, on enchaînait les tirages quand ma voisine s’est aperçue que depuis mon arrivée, son téléphone n’avait pas cessé de sonner. La personne qui l’avait appelée était un camarade de classe qu’elle avait perdu de vue depuis des années. Etonnée par ces coups de fil, elle a donc demandé un tirage pour savoir ce que désirait cette personne.
Sans prendre trop de risque, je lui ai dit que cette personne souhaitait lui parler. La consultante a émis quelques doutes : pourquoi l’appelait-on aujourd’hui alors qu’elle n’avait plus de nouvelles depuis si longtemps ?
Nous avons poursuivi la consultation, mais comme les appels reprenaient de plus belle, on a refait un tirage pour en savoir plus. Ma consultante a tiré trois cartes : un As de deniers, un Dix de deniers et un Deux de coupes. Quelque chose au fond de moi murmurait « cette personne va arriver d’un instant à l’autre, elle est en chemin ». Mais ma consultante semblait certaine que ça ne pouvait pas se produire. J’ai donc choisi une option intermédiaire : « Cette personne veut te voir, elle doit être dans le quartier et veut prendre un verre avec toi ». La consultante m’a répondu que c’était impossible puisqu’elle n’avait pas revu cette personne depuis des années et qu’en plus, elle ne connaissait pas son adresse actuelle.
L’instant d’après, cette personne qu’elle n’avait plus vu depuis des années et qui ne connaissait pas son adresse frappait à sa porte.
Nous étions au 4ème étage dans un immeuble fermé par un digicode. Pour se présenter à la porte, il fallait que cette personne connaisse non seulement l’adresse mais puisse aussi entrer et identifier le bon appartement, à l’étage exact.
Aujourd’hui encore, j’ai la chair de poule quand j’y repense. As de denier, Dix de denier et Deux de coupes. Ce tirage voulait vraiment dire « il arrive, il est justement en train de monter les escaliers ».
As
La fois où le tarot m’a fait un peu peur
Le tarot est magique, ça, on sait. On sait que le tarot lit l’avenir, on sait que la divination, « ça marche », et qu’il n’est même pas nécessaire d’être voyant.e ou medium pour déchiffrer ses messages. Il y a des fois où le tarot m’émerveille. Et parfois aussi, le tarot me fait peur…. Je vais donc vous raconter l’une de ces fameuses fois.
Comme vous le savez peut-être, j’ai suivi il y a deux ans la formation au tarot dispensée par Aline, la talentueuse créatrice de Vivre Intuitif. A l’issue de cette formation, j’ai débuté une petite activité tarologique en créant une micro-entreprise et en commençant à faire quelques tirages rémunérés dans mon quartier.
Avant de lancer cette activité, j’ai consacré quelques journées à faire des tirages à des connaissances pour, disons, prendre la température. Par une belle journée de printemps, vers la fin du mois de mai, j’ai donc atterri chez une voisine pour lui tirer les cartes.
La consultation se passait très bien, on enchaînait les tirages quand ma voisine s’est aperçue que depuis mon arrivée, son téléphone n’avait pas cessé de sonner. La personne qui l’avait appelée était un camarade de classe qu’elle avait perdu de vue depuis des années. Etonnée par ces coups de fil, elle a donc demandé un tirage pour savoir ce que désirait cette personne.
Sans prendre trop de risque, je lui ai dit que cette personne souhaitait lui parler. La consultante a émis quelques doutes : pourquoi l’appelait-on aujourd’hui alors qu’elle n’avait plus de nouvelles depuis si longtemps ?
Nous avons poursuivi la consultation, mais comme les appels reprenaient de plus belle, on a refait un tirage pour en savoir plus. Ma consultante a tiré trois cartes : un As de deniers, un Dix de deniers et un Deux de coupes. Quelque chose au fond de moi murmurait « cette personne va arriver d’un instant à l’autre, elle est en chemin ». Mais ma consultante semblait certaine que ça ne pouvait pas se produire. J’ai donc choisi une option intermédiaire : « Cette personne veut te voir, elle doit être dans le quartier et veut prendre un verre avec toi ». La consultante m’a répondu que c’était impossible puisqu’elle n’avait pas revu cette personne depuis des années et qu’en plus, elle ne connaissait pas son adresse actuelle.
L’instant d’après, cette personne qu’elle n’avait plus vu depuis des années et qui ne connaissait pas son adresse frappait à sa porte.
Nous étions au 4ème étage dans un immeuble fermé par un digicode. Pour se présenter à la porte, il fallait que cette personne connaisse non seulement l’adresse mais puisse aussi entrer et identifier le bon appartement, à l’étage exact.
Aujourd’hui encore, j’ai la chair de poule quand j’y repense. As de denier, Dix de denier et Deux de coupes. Ce tirage voulait vraiment dire « il arrive, il est justement en train de monter les escaliers ».